Nos convictions
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Forte de son expérience dans les marchés des forêts et des vignes, en France et en Europe, France Valley a construit des convictions fortes quant à l’évolution de ces actifs. Elles ne constituent pas des objectifs de performance, ces perspectives reposent sur des hypothèses qui pourraient ne pas se réaliser, et des évènements inattendus peuvent toujours perturber ces tendances de fond.
Source : Cartograf.fr
Bois et forêts
Les Actifs Naturels, notamment forestiers, constituent un investissement de plus en plus recherché par les acteurs institutionnels. En effet, les atouts de cette classe d’actifs sont nombreux, en termes de performance, de durabilité et d’impact social. France Valley, acteur de premier plan de l’investissement forestier en Europe, accompagne ainsi des grands acteurs institutionnels dans leur allocation d'investissement.
L'Europe affiche un taux moyen de boisement d'environ 40 % (avec des variations entre 10 % et 60 %, couvrant 178 millions d'hectares dans l'Union Européenne) et bénéficie d'une longue tradition de gestion forestière.
Caractéristiques principales de la classe d'actifs :
Diversification de portefeuille grâce à une exposition accrue aux actifs réels et une faible corrélation avec d'autres classes d'actifs
Couverture contre l'inflation
Performance ajustée au risque particulièrement attractive
Contribution positive aux objectifs des investisseurs en matière de climat et de biodiversité, apportant une réponse immédiate à leurs besoins d’investissement responsable
L'évolution positive de cette classe d’actifs est portée par des tendances de fond
Une demande de bois en forte augmentation :
Notamment portée par l’augmentation de la population et le développement croissant de ses applications, la demande pour le bois est de plus en plus importante :
- Construction : le taux d’utilisation d’ossatures bois dans les maisons neuves en Europe est de 12 à 15%. Il varie beaucoup d’un pays à l’autre, et progresse régulièrement.
- Énergie : le bois constitue 14 % de la production d'énergie en Europe (source : Eurostat / AIE), étant la principale ressource de chauffage, surpassant l'éolien et le photovoltaïque. La combustion de pellets génère seulement 30 à 50 grammes de CO2 par kWh, contre 300 à 350 grammes pour le fioul. De plus, des forêts gérées durablement compensent ces émissions. Les politiques publiques soutiennent donc l'utilisation du bois, renforçant l'indépendance énergétique européenne.
- Substitution : tout ce qui est fabriqué à partir de pétrole peut également l'être à partir de bois : textiles, plastiques, emballages, écrans, etc. Bien que toutes les solutions ne soient pas encore industrialisées, ce matériau biodégradable et renouvelable est destiné à remplacer progressivement les dérivés pétroliers dans les produits de consommation courante.
- Services environnementaux : les forêts abritent 70 % de la biodiversité mondiale, régulent le cycle de l'eau grâce à l'évapotranspiration des feuilles et au réseau racinaire, et captent 25 à 30 % des émissions de CO2 liées à l'activité humaine dans le monde selon un rapport de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ces éléments en font un actif de plus en plus stratégique pour les années à venir.
Une offre de bois sous contraintes :
Alors que la demande en bois augmente, son approvisionnement fait face à des contraintes et une offre insuffisante. On ne peut pas construire d’usines pour fabriquer du bois, seules les forêts le peuvent. A fortiori, les données de l’Organisation des Nations Unies estiment que la surface forestière mondiale diminue de 4,7 millions d'hectares par an. Les forêts naturelles, qui ne sont pas menacées de déforestation (notamment en France et en Europe), sont de plus en plus protégées pour la conservation de la biodiversité et l'atténuation du changement climatique.
Un besoin croissant de solutions en faveur du climat et de la biodiversité
En tant que classe d'actifs, le capital naturel, comme les forêts, présente l'intensité carbone moyenne la plus faible parmi les classes d'actifs alternatives et traditionnelles (mesurée par les émissions de CO2 nettes par euro investi).
L’investissement forestier offre aujourd’hui le plus grand potentiel pour générer, à l’échelle, des bénéfices environnement et climatiques significatifs. Les arbres peuvent ainsi non seulement retirer du CO2 de l’atmosphère, mais aussi le stocker sur longue période.
Ces caractéristiques suscitent l'intérêt des investisseurs institutionnels, face à une sensibilisation croissante aux risques climatiques et à l'adoption de stratégies de contribution positive dans les portefeuilles d'investissement. Les perspectives de valorisation des crédits carbone, nouvelle source de revenus attachés aux services écosystémiques rendus par les forêts, augmentent encore l’intérêt des investisseurs.
En janvier 2023, l’Alliance Net-Zero Asset Owner, qui représente plus de 6.5 trillions de dollars d'Actifs sous Gestion, s’est engagée dans une transition vers des portefeuilles d’investissement neutres en carbone d'ici 2050, selon le dernier rapport de l'organisation.
"Les fonds forestiers émergent comme un investissement durable et attractif pour les investisseurs. Avec la sensibilisation croissante aux enjeux climatiques et la demande croissante de bois, cette "Mine d'Or Verte" s'affirme comme un levier prometteur de croissance du capital à long terme".
EY, Forestry Funds: The Emerging Star of Alternative Investments (2023)
Ainsi, sans que cela ne puisse être garanti, France Valley anticipe une hausse continue des prix du bois face à une demande croissante et une production limitée. La valeur des forêts, principalement déterminée par le stock de bois, devrait donc s'apprécier, renforçant leur rôle essentiel pour notre avenir.
L’investissement en Europe avec France Valley
France Valley, fort de ses plus de 10 ans d’expérience, opère une gestion dynamique dans l’ensemble des pays où il est présent. Cette vaste couverture géographique, en France et ailleurs en Europe, permet une diversification importante et une meilleure atténuation des risques :
- Diversification optimale : en matière d’essences, de maturités, de sols, de climats, et de marché de destination – permettant de lisser la performance et absorber les risques de débouchés
- Un cadre juridique robuste et transparent : des conditions d’investissement maitrisées, en France et en Europe, avec une protection claire des droits des investisseurs qui favorise la confiance à long terme.
- Un niveau de contrôle optimal : une connaissance fine des marchés, un suivi de bout-en-bout de la gestion en lien avec notre réseau de partenaires, et une proximité géographique avec les actifs avec des visites fréquentes des équipes
- Atténuation des risques climatiques : moins d'événements météorologiques extrêmes comparé aux États-Unis et à l'Amérique latine, et des conditions climatiques plus diversifiées dans les pays sélectionnés par France Valley, ce qui réduit le risque d'incendies de forêt et d'autres catastrophes naturelles.
- Processus d'acquisition optimisé : grande agilité et contrôle de nos processus, notamment d'acquisition, en s'appuyant sur les meilleures pratiques bâties sur l’ensemble de nos pays d’intervention
Conclusion
L’investissement forestier en France et en Europe offre aux investisseurs institutionnels une opportunité unique de combiner performance financière, diversification et impact environnemental. Grâce à des sources de revenus diversifiées, une hausse régulière du prix des terres et des perspectives de plus-value à long terme, les forêts représentent un actif stratégique pour ceux cherchant à aligner rentabilité et engagement durable. À mesure que la demande en bois continue de croître, l'investissement forestier s’impose comme un pilier des exigences institutionnelles en matière de développement durable.
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Ce sont des tendances de fond, qui connaîtront des aléas. En effet le prix du bois est de plus en plus corrélé à l’activité industrielle et à la consommation de manière générale, il est sensible aux cycles économiques, ce qui en fait d’ailleurs un bon rempart contre l’inflation. En outre, les politiques fiscales, notamment en matière d’énergie et de construction, impacteront également ces tendances, à la hausse ou à la baisse. Les risques climatiques et sanitaires sont également des facteurs d’incertitudes : les sécheresses à répétition fragilisent les peuplements et les crises sanitaires peuvent mettre sur le marché de grandes quantités de bois dont le prix baisse corrélativement. Mais les tendances de fond demeurent, aussi cet investissement doit-il s’envisager sur une période d’au moins dix ans, et le plus long sera le mieux.
Raisin et vignes
Là encore, c’est le jeu de l’offre et la demande de cette matière première qui influe sur la performance de l’investissement, particulièrement en Champagne où France Valley est fortement présente. L'évolution mondiale de la consommation de Champagne, et des exportations, influence directement la demande de raisins, affectant ainsi les rendements des baux à métayage payés en nature et la valeur foncière. L'approvisionnement en raisins pour les négociants, représentant environ 70 % des expéditions, se fait de trois manières : (i) par l'augmentation du volume réglementaire de récolte par hectare, bien que cela ait des limites, surtout pour préserver la qualité des raisins et respecter les normes environnementales ; (ii) via des contrats d'approvisionnement avec les récoltants et les coopératives ; ou (iii) par l'acquisition de vignes.
Concernant la Chine, la croissance de la consommation de Champagne pourrait soutenir le marché à long terme. Les expéditions y demeurent limitées, avec des volumes comparables à ceux envoyés vers les Émirats Arabes Unis. À titre de comparaison, le Japon, qui avait une consommation de Champagne très restreinte il y a 25 ans, est désormais le troisième importateur mondial. Les actions marketing des négociants pourraient surmonter les freins culturels similaires à ceux du Japon, positionnant ainsi le Champagne comme un puissant marqueur social.
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Cette perspective n’est pas certaine, des événements pouvant en décaler la réalisation (crise financière, dégradation des relations avec la Chine, conflits armés…), mais la tendance de fond semble elle aussi installée : en 2018, la Chine représentait environ 1% des expéditions de Champagne, avec environ 1,9 millions de bouteilles expédiées. À cette époque, les expéditions totales de Champagne dans le monde étaient proches de 300 millions de bouteilles. En 2023, les expéditions totales de Champagne s'élèvent à 299 millions de bouteilles, et la Chine représente environ 2% de ces expéditions, soit environ 6 millions de bouteilles (Source : Comité Champagne). L’impact de cette augmentation en Chine ne s’est donc pas encore fait sentir sur le prix du foncier à cause du ralentissement de la consommation en volume dans d’autre pays, en France en au Royaume-Uni notamment.
Les crédits carbone
Chez France Valley, nous accompagnons les investisseurs dans une diversification patrimoniale responsable, en mettant l’accent sur l’impact environnemental. Cependant, répondre aux attentes liées à la compensation carbone nécessite une approche éclairée et pédagogique.
Investir dans une forêt existante ne génère pas de crédits carbone, car cela ne crée pas de captation additionnelle de CO₂.
Les crédits carbone, qu'ils proviennent de réductions d’émissions ou de captations, doivent être rigoureusement mesurés, certifiés et contrôlés pour garantir leur intégrité. La lutte contre le changement climatique ne repose pas uniquement sur la réduction des émissions. Elle nécessite aussi le développement d’écosystèmes capables de capter durablement le carbone.
Cela passe par des projets ambitieux, comme l’afforestation, qui nécessitent des financements privés massifs pour compléter les efforts publics.
Nous défendons un cadre strict pour les crédits carbone afin d’assurer qu’ils soutiennent réellement la transition climatique, sans remplacer les efforts de réduction d’émissions. Ce dispositif, bien que perfectible, est crucial pour atteindre les objectifs de neutralité carbone fixés pour 2050, et sa demande croissante montre l’engagement des entreprises.
Au-delà de l’atténuation du réchauffement, un enjeu clé se dessine : la préservation et la création d’habitats pour la biodiversité. Si les crédits carbone sont essentiels aujourd’hui, demain, les « crédits biodiversité » seront tout aussi indispensables pour un avenir durable.
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