Dominant plus de 24 000 hectares en France, il constitue la troisième plus grande superficie de cédraies au monde. Le Cèdre de l’Atlas se profile comme une essence d’avenir, capable de prospérer dans des conditions environnementales difficiles, offrant une diversité d’itinéraires sylvicoles avantageuse dans le contexte actuel de changement climatique. Son introduction réussie dans plusieurs régions françaises, en dehors de son aire d’origine, a conduit à des recherches approfondies en génétique et en sylviculture, affinant ainsi notre compréhension de son autécologie.
Ses qualités structurelles et sa résistance mécanique lui assurent un avenir prometteur, allant de la construction bois à la chimie du bois. Cependant, il est crucial d’adopter une approche mesurée et collaborative envers le Cèdre de l’Atlas, considéré encore récemment comme une essence secondaire. Des années d’expérimentations supplémentaires sont nécessaires pour obtenir un recul suffisant. La collecte et le partage de données sur son adaptation au changement climatique seront des défis à relever dans les années à venir.
Source : Forestopic